BLOG  : Le management humain, 
un facteur de performance

Se recentrer sur l'humain

Dans un contexte difficile, les entreprises ont tendance à se raccrocher à leurs indicateurs et tableaux de bord et à trop oublier les salariés. Un mauvais calcul, comme l’explique Pascal Christin, formateur en management et leadership : « Si elles veulent arriver à performer, elles doivent se préoccuper beaucoup plus de l’humain, remettre leurs collaborateurs au centre de leurs préoccupations. » Pour cela, le manager doit faire preuve d’intelligence relationnelle dans la gestion de son équipe. « Il lui faut être capable d’exprimer sa reconnaissance, de féliciter ses collaborateurs pour leurs réussites. C’est une question de proximité. Mais attention, ce n’est pas tout rose : le manager humain sait aussi recadrer quand c’est nécessaire ! »

Un positionnement qui s'apprend

D’après Pascal Christin, « il peut y avoir un travail sur soi à faire. Ça s’apprend, mais il faut en avoir envie, ça ne se fait pas du jour au lendemain. D’ailleurs, on peut avoir suivi une formation en management humain et ne pas y arriver. » L’une des difficultés : arrêter de tout vouloir contrôler et accepter d’être un peu plus en retrait. Heureusement, il existe des axes de développement sur la relation à l’autre et la façon de mettre les collaborateurs face à leurs responsabilités. « Il faut réussir à créer une relation de confiance, mais il faut avant tout que la démarche soit sincère. Si cela parait artificiel, on perd toute crédibilité », prévient Pascal Christin.

Les stages permettant de s’améliorer sur les points essentiels du management humain sont généralement suivis à l’initiative du manager qui veut changer sa façon de faire. Mais ils peuvent aussi être décidés après une réorganisation au sein de la société, ou encore suite à une prise de conscience des entreprises, qui réalisent qu’elles ont fait le tour de toutes les méthodes de management, que ça ne va toujours pas, et qu’elles ont besoin de quelque chose de différent pour avancer.

Des changements rapides

Les évolutions rapides des technologies, des flux d’information, de matière, de savoir, réduisent les distances d’un bout de la planète à l’autre et défient le temps, qui lui s’écoule à la même vitesse n’importe où sur la planète. Une heure en Suède correspond à une heure en Australie et pareil où que l’on soit sur la terre.

Ces changements rapides modifient les environnements, de travail, économique, politique, écologique, et forment l’axe de vie de nos sociétés et des entreprises.

“il n’existe rien de constant si ce n’est le changement.”

Les entreprises sont confrontées à cette réalité changeante qui met sur leur route des environnements mouvants toujours plus complexes.

Face à la rapidité et à la violence des changements, les hommes et les femmes qui font les entreprises imaginent des organisations plus souples, qui s’adaptent aux changements.

Ces nouvelles entreprises proposent des “organisations systémiques” qui s’appellent aussi des organisations intelligentes, apprenantes.

Dans ce genre d’organisation “la systémique” apporte une vision globale qui suscite des remises en cause et apprend à changer, à s’adapter, à anticiper : le changement y devient un apprentissage permanent. 

Mais comment puis-je changer si je ne me connais pas, si je ne sais ce qui ou quoi me pilote ?

L’entreprise y a fait le choix de prospérer tout en préparant l’avenir, le long terme par une forte capacité à s’intégrer dans le monde complexe des environnements changeants. Elle diffère de l’entreprise classique qui travaille sur le court terme, avec une vision analytique et qui se laisse distancer par les changements rapides.

Maturité du modèle :
- l'interdépendance
- le travail en équipe
- le partage du savoir
- les valeurs partagées
- le travail sur soi
- la connaissance des autres
- l'acceptation
- l'adaptation permanente